Qui aurait un jour pensé que ce shinobi allait devenir Mizukage? Il allait dirigé le village de Kiri, allait s'occuper de ses ninjas et les envoyer en missions, il allait devoir s'occuper des relations du village vis à vis des autres grandes nations. Il devra probablement un jour se sacrifier pour protéger son peuple! Il devra faire tout sa alors que sa n'est pas du tout dans son caractère, lui est né pour se battre, tuer, faire en sorte que le sang de ses victimes coules le long de son katana. Voila ce qu'il voulait! Alors qui peut imaginer un ninja sadique, qui s'en fiche de son peuple et de ses camarades, a la tête d'une des grandes nations dans ce monde de shinobi?!
Et pourtant la chose s'est produite, il y avait de fort risque de revenir a un fonctionnement semblable a l'époque du "Village du Brouillard Sanglant", lorsque on jetait les aspirants ninjas et Genin dans une arène pour qu'ils se battent a mort, tout sa pour conserver les plus forts. Kiri doit revenir une grande nation, avec de nouveaux épéistes, des épéistes choisi par le Mizukage lui même, pour eviter une nouvelle tentative de coup d'état. Malheureusement, si cela devait se faire, ils ne seront plus sept, mais cinq, Kisame Hoshigaki ayant quitté le village pour rejoindre l'organisation de la lune rouge, et Zabuza Momochi qui s'est fait tué, son épée reste cependant introuvable. Les projets du nouveau Chef de Kiri n'étaient pas nombreux, il n'était même pas enchanté d'être Kage. Il n'attendait qu'une seule chose, qu'il y ai un petit evenement auquel il pourrait participer, histoire de satisfaire ses envies sadiques. Des ninjas puissants qui souhaitent s'en prendre au village de la brume par exemple, ou alors une guerre, mais déjà pour qu'il y ai de l'action, le village de Kiri devait rassembler des ninjas! Des nouveaux petits prodiges du combat qui pourraient defendre les couleurs de leurs villages, et lui faire une réputation d'un ninja avec une grande puissance militaire. Le village de Kurasa Tenbatsu devait être a son image, il devait faire peur et être puissant!

Mais cela viendra en tant voulu, pour le moment le nouveau Kage était cloitré dans son bureau, sur son siège. La salle était sombre, et n'était eclairé que par quelques bougies. Il n'y avait pas de lumière dans l'archipel qu'est Kiri. Le ciel est rempli de nuages noirs, la pluie ne cesse de tomber et le brouillard épais aveugle les habitants. Ce n'était pas un plaisir de vivre là-bas, il n'y avait pratiquement pas de vie au sein du village. Les boutiques se font rare le long des rues, et elles sont pratiquement vide, non pas en quantité de marchandise proposé, mais elles n'ont pas de clients. Les villageois ne veulent pas sortir de chez eux, c'est un village très marqué et malgré le tempérament du Mizukage, il devra changer sa. Car pour devenir une grande nation il ne fallait pas seulement avoir une grande puissance militaire, mais il fallait aussi avoir un bon système economique. Et pour cela il fallait faire des affaires avec les autres villages, et le pays de la Brume n'est pas en si mauvaise posture pour negocier. Ils ont la mer qui les entoures, ils peuvent donc transporter les marchandises, et il sont très productif pour tout ce qui est armement. Avec des ninjas compétent, et les caisses qui se remplissent, on devient très influent dans le monde!

Kurasa se leva et marcha vers les grandes fenêtres qui se trouvaient derrière son bureau, il était vêtu de sa longue robe blanche de Kage. Le petit masque lié a son t-shirt dépassait de la robe, il cachait toujours autant son visage. Il portait sur lui sa coiffe de Kage, orné de la couleur bleu et ayant l'inscription "Mizu" au bout.
Il observait son village de ses yeux rouge sang, et avec les mains dans le dos. Qu'allait-il bien pouvoir faire? Cela devenait ennuyeux de toujours rester dans son bureau, assis sur sa chaise à attendre un évenement inattendue. Trié des papiers n'était vraiment pas la vie dont rêvait le Démon de Kiri...

"Bien..."

Le nouveau Kage se retourna pour ensuite se diriger vers la sortie. Il fallait qu'il aille prendre l'air, même si le brouillard envahissait les rues, et que l'atmosphère était glauque et humide, il fallait bien se dégourdir les jambes. Il ne savait pas ce qu'il allait faire, juste ce promener seul dans le village, attendant, comme d'habitude, cet évenement qui lui permettrait de tuer. Il sortie de son bureau en claquant la porte...